Le produit,
la teinte
Le choix de la teinte doit être
fait en fonction des règles locales ou traditionnelles
et de l’environnement :
Si la façade comporte des éléments
en saillie ou en creux, ceux-ci devraient être peints
avec des teintes différentes pour les faire ressortir
ou pour les rendre plus discrets selon le cas. En cas de
difficulté pour le choix des couleurs on aura intérêt
à consulter un spécialiste (architecte, coloriste,
urbaniste...) ; les services de la DDE ou de la ville de
résidence pourront être utiles pour cela.
La nature et la qualité de la
peinture dépendent à la fois du support (enduit,
peinture existante, pierre, béton...) et de
l’exposition. Il est préférable de
s’approvisionner chez un professionnel réputé que
dans une grande surface. Même si le prix semble élevé,
il sera encore plus élevé si on est obligé de
recommencer le travail au bout de quelques années parce
que la peinture en promo se décolle, cloque, farine, se
délave, se décolore, moisit, ramasse la poussière...
On peut toujours négocier une remise chez le revendeur
avec l’aide d’un artisan.
Le produit de base est
blanc et sera teinté à la machine. Noter la marque et
référence de la teinte et la conserver en un lieu sûr
pour en commander à nouveau si nécessaire. Une bonne
peinture couvre environ 10 m²/litre. Si le support est
particulièrement absorbant ou rugueux, on passera
d’abord une sous-couche en majorant la quantité estimée
de 5 à 10 %. Le surplus de peinture devra être conservé
dans un pot plein et hermétiquement fermé. Tous les
ans, il est indispensable de mélanger la peinture pour
éviter la décantation. Si une peau s’est formée en
surface ou une couche dense non miscible s’est déposée
au fond du pot, la peinture est inutilisable (ne pas
rejeter directement à l’égout ni mettre à la
poubelle car les peintures sont des toxiques traités séparément).
|